L’utilisation (combustion) du biogaz émet du CO2, gaz à effet de serre. Toutefois, ce CO2 avait été capté dans l’atmosphère par la production de la matière organique (photosynthèse en général). Le CO2 qui est émis avait donc été préalablement capté. La valorisation du biogaz s’inscrit ainsi dans un cycle court du carbone, et a un effet neutre sur les gaz à effet de serre de l’atmosphère. C’est donc bien une énergie « renouvelable ».
A l’opposé, la combustion des énergies fossiles (fioul, gaz ou charbon) émet dans l’atmosphère du CO2 qui était stocké par la planète depuis des millions d’années. C’est de « relâcher » ce CO2 soudainement qui provoque un déséquilibre dans l’atmosphère, responsable de l’effet de serre et du bouleversement climatique.
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Non.
Des cultures intermédiaires à vocation énergétiques (CIVE), entre deux cultures principales, pourront éventuellement servir d’appoint pour alimenter le méthaniseur. Mais la très grande majorité des sous-produits agricoles proviendra de nos cultures principales destinées à l’alimentation. A la différence de ce qu’il se passe en Allemagne, où des cultures dites « énergétiques », telles que le maïs ensilage, ont été massivement utilisées pour alimenter les unités de méthanisation.
Non.
Sur l’axe routier où est située l’unité, plus de 4000 circulent déjà dessus quotidiennement. Notre activité de méthanisation génère un trafic équivalent à 5 à 10 camions par jour, qui ne va pas augmenter de manière significative.